République Slovaque

Le Fonds National des ONG est le Chef de File du Réseau National de la Fondation Anna Lindh en Slovaquie. La mission de ce Fonds est de s’assurer de la protection permanente des sites qui font partie du patrimoine du pays, et qui ont une valeur historique ou représentent des sites naturels d’exception, et qui nécessitent ainsi une préservation, dans l’intérêt de la Slovaquie et de ses habitants.

Le rapport Anna Lindh

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Young people working on laptops

Créé en 2010, le rapport sur les tendances interculturelles représente la réponse de la Fondation à l'une des principales recommandations et conceptions du Groupe de haut niveau sur le dialogue interculturel de 2003 (le «Prodi Groupe des Sages»), à savoir que tout projet de dialogue doit être construit sur la compréhension des transformations profondes de nos sociétés, et l'analyse de leur impact sur les comportements, les valeurs et les perceptions. Le rapport, qui repose sur une méthodologie de sondage public unique conçue conjointement avec Gallup et Ipsos-MORI, est une ressource pionnière pour l'agenda euro-méditerranéen.

Depuis sa création, le rapport a connu trois éditions: en 2010, en 2014, et une nouvelle édition a été lancée en 2018.

Téléchargez le rapport 2018

 

Devenez un leader du débat virtuel

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Woman working on laptop

La Fondation Anna Lindh participe à un consortium de partenaires de premier plan afin de mettre en œuvre Erasmus+ Virtual Exchange, un nouveau projet stratégique soutenu par la Commission européenne. Erasmus+ est l’un des projets emblématiques de l’UE et l’un des plus réussis. Aujourd’hui, il se dote également d’une version en ligne en complément de la mobilité, qui réunira davantage d’étudiants et de jeunes Européens et du Sud de la Méditerranée.

Bruxelles, le 15 mars 2018 – Ce projet, annoncé aujourd’hui par M. Tibor Navracsics, Commissaire européen à l’Education, à la Culture, à la Jeunesse et aux Sports, entend promouvoir le dialogue interculturel et améliorer au cours des deux années à venir les compétences d’au moins 25 000 jeunes au moyen d’outils pédagogiques numériques. Il couvre les 33 pays du programme Erasmus+ ainsi que les pays suivants du Sud de la Méditerranée : Algérie, Egypte, Israël, Jordanie, Liban, Libye, Maroc, Palestine, Syrie et Tunisie. La version en ligne d’Erasmus+ viendra compléter le programme traditionnel de mobilité physique et pourrait par la suite être étendu à d’autres régions du monde.

M. Tibor Navracsics, Commissaire européen à l’Education, à la Culture, à la Jeunesse et aux Sports, a affirmé que « bien que le programme Erasmus+ constitue une grande réussite, il n’est pas toujours accessible à tous. Erasmus+ Virtual Exchange facilitera davantage de contacts entre individus, touchera des jeunes d’origines sociales diverses et encouragera la compréhension interculturelle. Cet outil en ligne connectera davantage de jeunes de l’UE avec ceux d’autres pays ; il créera des passerelles et les aidera à développer des compétences telles que la pensée critique, la compréhension des médias, les langues étrangères et le travail en équipe ».

Erasmus+ Virtual Exchange reliera des jeunes, des éducateurs, des étudiants et des enseignants du supérieur issus d’Europe ou du Sud de la Méditerranée au moyen de débats modérés, de groupes de projet transnationaux, de formations en ligne ouvertes à tous (MOOC) et de formations au plaidoyer. Par exemple, des jeunes de plusieurs pays pourraient se connecter entre eux une fois par semaine pour discuter de sujets tels que les évolutions économiques ou le changement climatique. Ces débats seraient animés par un modérateur et auraient lieu sur la base de matériels préparatoires distribués à l’avance.

Toutes les activités se dérouleront dans le cadre de programmes d’enseignement supérieur ou de projets organisés pour la jeunesse. Erasmus+ Virtual Exchange, qui est déjà en phase préparatoire, a suscité l’intérêt d’universités et d’organisations de jeunesse. A ce jour, 50 partenariats ont été mis en place et 40 personnes ont reçu une formation de facilitateur afin de pouvoir modérer les débats.

Les contacts et les échanges avec des jeunes issus d’autres pays constituent une excellente occasion d’acquérir des connaissances et des compétences nouvelles ainsi que d’augmenter la tolérance et l’acceptation mutuelle. Virtual Exchange encourage le dialogue interculturel entre les jeunes suivant la Déclaration de Paris convenue en mars 2015 lors de la réunion informelle des Ministres de l’Education de l’UE. L’objectif de la Déclaration est de promouvoir l’éducation à la citoyenneté et aux valeurs communes de liberté, de tolérance et de non-discrimination.

Quelques informations de base

Au cours de la phase pilote, avec un budget de 2 millions d’euros jusqu’à décembre 2018, Erasmus+ Virtual Exchange atteindra un minimum de 8 000 jeunes. Si cette phase est couronnée de succès, l’objectif sera alors de la prolonger jusqu’à fin 2019 afin d’en toucher 17 000 de plus. A l’avenir, et en fonction des programmes de l’UE mis en place après 2020,  Erasmus+ Virtual Exchange pourrait devenir une action régulière et être étendue à d’autres jeunes encore dans d’autres régions.

Erasmus+ soutient déjà la mobilité des étudiants et des enseignants entre cette région et l’UE. Depuis 2015, plus de 1 000 projets ont été financés entre des universités d’Europe et du Sud de la Méditerranée, qui prévoient de permettre à environ 15 000 étudiants et enseignants du Sud de la Méditerranée de venir en Europe, tandis que plus de 7 000 Européens partiront étudier ou enseigner dans ces pays. En outre, environ 2 200 jeunes de pays du Sud de la Méditerranée ainsi que des éducateurs s’engagent chaque année dans des programmes d’apprentissage informels.

Le consortium de partenaires qui met en œuvre le projet inclut : Search for Common Ground, Fondation Anna Lindh, UNIMED, Sharing Perspectives Foundation, Soliya, UNICollaboration, Kiron, Migration Matters.

Pour plus d’informations: Erasmus+ Virtual Exchange

Plan d'entreprise

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People running on a wall in Alexandria

Le Plan général (Corporate Plan) de la Fondation pour 2018-20 indique nos priorités ainsi que ce que nous comptons faire pour atteindre ces objectifs et mesurer notre impact. Ce plan trouve sa place dans la Stratégie à 10 ans adoptée par le Conseil d’administration, « Œuvrer ensemble vers 2025 », qui a également pour visée d’étendre la portée et l’impact de notre mouvement pour le dialogue interculturel.

Téléchargez notre plan d'entreprise

Notre personnel

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Our People

L’équipe dirigeante

Notre secrétariat international est situé à Alexandrie et nos coordinateurs ainsi que le personnel d’encadrement travaillent dans plus de 40 pays. Notre Conseil de Gouverneurs est le gardien des objectifs de notre Fondation. Nous avons par ailleurs un Conseil consultatif dont le rôle statutaire est de donner son avis sur les orientations des mesures stratégiques de la Fondation au Conseil, aux directeurs et aux réseaux de la société civile.

Notre personnel d’encadrement et nos coordinateurs

Notre histoire

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Our Story

La Fondation Anna Lindh a été créée en 2004 et son siège inauguré à Alexandrie en 2005. Il s’agit de la première institution pour le dialogue créée conjointement par l’Union européenne et ses pays partenaires méditerranéens.

Pourquoi la Fondation a-t-elle été créée?

Les premières années du XXIe siècle ont été marquées par une série d’événements sur la scène mondiale qui risquaient d’accroître la polarisation entre les sociétés de la région méditerranéenne, depuis les attentats du 11 septembre 2001 et la « guerre contre le terrorisme » jusqu’à l’invasion de l’Irak et les attentats de Madrid.

La Fondation a été créée à l’initiative de M. Romano Prodi, Président de la Commission européenne, « pour relancer le dialogue afin de désamorcer le risque d'un ‘conflit des civilisations’ ». 

Un Groupe consultatif de haut niveau fut créé par M. Prodi afin d’explorer les causes de la polarisation entre sociétés tout en tenant compte de l’impact des conflits en région méditerranéenne ainsi que du contexte plus large de la mondialisation économique, de l’immigration et de l’« identité ».  Dans son Rapport, qui continue de servir de mode d’emploi opérationnel à la Fondation, le Groupe de haut niveau met l’accent sur le rôle de l’enseignement, des compétences et des médias dans le renouvellement du dialogue culturel et prévoit le rôle central de la société civile et de l’investissement dans la jeunesse.

La Fondation, qui à l’origine s’appelait « Fondation euro-méditerranéenne pour le dialogue entre les cultures », a reçu le nom de la Ministre suédoise des Affaires étrangères Anna Lindh, assassinée en 2003, victime d’un crime motivé par la haine. L’engagement d’Anna Lindh – engagement de toute une vie – pour un partenariat égal entre le Nord et le Sud et l’action en partenariat multilatéral est devenu le principe de base de nos travaux.

Quelques dates-clés

1995. La Déclaration de Barcelone établit le Partenariat euro-méditerranéen, partenariat de grande envergure entre l’UE et ses pays partenaires méditerranéens.

2003. A l’initiative du Président de la Commission européenne, le Groupe de haut niveau sur le Dialogue interculturel recommande la création d’une fondation euro-méditerranéenne.

2004. Les Ministres des Affaires étrangères des Etats membres de l’Euromed sont d’accord pour créer la Fondation Anna Lindh.

2005. Création du Réseau des organisations nationales de la société civile de la Fondation. Inauguration du siège à Alexandrie et première assemblée générale des coordinateurs du Réseau.

2006. Lancement du premier programme régional d’apprentissage interculturel, des Prix du journaliste méditerranéen, des premières subventions et du programme de renforcement des capacités. La campagne « Dialogue 21 » destinée aux jeunes est lancée en réaction à l’affaire des caricatures danoises.

2008. Lancement de la campagne phare « 1001 Actions pour le dialogue » à l’occasion de l’Année du Dialogue interculturel de l’UE et de l’Euromed. Des initiatives interculturelles synchronisées portées par la société civile sont organisées dans plus de 30 pays. 

2009. Initiative régionale « Restaurer la confiance, reconstruire les ponts » en réponse à la Guerre de Gaza et à l’impact de la crise économique sur les relations interculturelles.

2010. Le premier MED FORUM se tient à Barcelone. Publication du rapport-phare Rapport sur les tendances interculturelles réalisé avec Gallup.

2011. Forum d’échange de Tunis et lancement du programme de débats « Jeunes voix arabes » en réaction aux soulèvements sociaux historiques dans les pays arabes.

2013. Le deuxième MED FORUM a lieu à Marseille avec plus de 1 300 membres de la société civile en provenance de 42 pays.

2014. La Fondation marque son 10e anniversaire à Naples et publie la deuxième édition du Rapport sur les tendances interculturelles.

2015. 42 Etats membres adoptent la nouvelle Stratégie à 10 ans, « Œuvrer ensemble vers 2025 ». La Fondation devient membre du comité de pilotage pour le premier rapport mondial commandité par l’ONU sur la jeunesse, la paix et la sécurité.

2016. Lancement des Young Mediterranean Voices au MED FORUM de Valette, sous le patronage de Federica Mogherini, Haute représentante de l’UE pour les Affaires étrangères. Le premier manuel d’éducation à la citoyenneté interculturelle est publié.

2017. Les méthodologies de dialogue de la Fondation sont mises en valeur sur la scène régionale et internationale : à Abidjan, à l’occasion du sommet Afrique-UE, et à New York, lors de l’Assemblée générale des Nations unies.

2018. La Fondation est membre du consortium chargé de mettre en œuvre la phase pilote du premier Erasmus+ Virtual Exchange, sous le nouveau programme de la Commission européenne à compter de 2020.

Notre objectif

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Our purpose

Nous vivons actuellement une époque où la méfiance et la polarisation entre les sociétés ne cessent de croître.

Dans ce contexte, la Fondation Anna Lindh est fermement convaincue que :

1. Nous avons besoin de lectures du monde alternatives afin de contrer les discours extrémistes et les radicalisations. C’est la raison pour laquelle, grâce à nos plateformes, nous donnons aux jeunes une voix afin de bâtir ensemble des communautés plus ouvertes, plus inclusives et plus résilientes.

2. Pour combattre le manque de confiance et l’intolérance, nos sociétés doivent devenir plus inclusives et plus empathiques.

Pour ce faire, nous menons des recherches impactantes sur les politiques internationales. Nous apportons une compréhension unique de la dynamique des conflits grâce à nos recherches et à notre influence sur l’opinion.

3. Il nous faut bâtir une culture basée sur le dialogue et l’échange.

En nous mettant à la tête d’un mouvement. L’objectif de notre réseau est de rassembler et d’inspirer d’autres sociétés civiles et ainsi de démultiplier notre impact.

Lectures du monde, inclusivité, empathie, échanges. On peut résumer tout cela par l’idée que nous croyons fermement au pouvoir du dialogue, car celui-ci augmente notre tolérance, nous rend plus libres, élargit nos perspectives, définit notre individualité, accélère nos progrès, fait de nos démocraties une réalité et donne espoir et courage aux peuples opprimés du monde entier.

Forum de la société civile méditerranéenne

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Dance performance at Med Forum 2016

Evénement phare de la Fondation, le MED FORUM est le plus grand rassemblement de la société civile et le processus le plus influent en son genre pour le dialogue interculturel transméditerranéen. Le Forum réunit un réseau régional unique en son genre de professionnels, de décideurs, de médias et de donateurs internationaux unis pour apporter ensemble un changement authentique et durable face aux problèmes les plus urgents de la région.

La prochaine édition du MED FORUM sera marquée par un renforcement des liens entre le Forum et le Rapport Intercultural Trends ainsi que par la capitalisation de ses résultats. Le MED FORUM est un processus participatif de grande envergure composé de trois ensembles d’événements : les réunions préparatoires, le Forum lui-même et la capitalisation des résultats. Dans la lignée du Forum précédent, cette nouvelle édition se fondera sur l’approche qui consiste à « penser, partager et construire ensemble ». Cette approche crée un espace qui permet de partager les analyses, les points de vue, les expériences et les pratiques ; de relier les politiques-cadres aux actions et aux centres d’intérêt de la base ; et de fournir du contenu ainsi que des recommandations pour l’Agenda Euromed ainsi que la programmation de la Fondation.

En savoir plus sur les résultats du Med Forum 2016

Carrières

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Career Opportunities

La Fondation Anna Lindh est en pleine expansion et joue un rôle de plus en plus important sur la scène mondiale. Notre secrétariat international est basé à Alexandrie et nous déployons nos coordinateurs et nos cadres dans plus de 40 pays, depuis notre bureau de liaison à Bruxelles jusqu’aux centres d’excellence régionaux, en association avec nos réseaux nationaux d’organisations de la société civile et nos partenaires multilatéraux. Nous recherchons des personnes qui partagent notre vision stratégique ainsi que les valeurs de notre organisation : l’empathie, l’inclusivité et la créativité. Des personnes qui souhaitent œuvrer dans le cadre d’un mouvement plus large afin de bâtir une culture du dialogue et de l’échange à une époque de polarisation entre et au sein de nos sociétés.

Rejoignez notre mouvement

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Join Our Movement

La Fondation Anna Lindh constitue un Réseau de réseaux nationaux qui rassemble aujourd’hui plus de 4 000 organisations de la société civile de l’ensemble de la région afin de promouvoir le dialogue entre les cultures. Les réseaux nationaux reflètent la diversité de leur propre société civile et travaillent dans des domaines très divers, dont les relations interculturelles, le patrimoine, la religion, la recherche, les droits humains, la démocratie et le développement des communautés, les arts, la jeunesse et l’éducation, le genre, l’environnement et le développement durable, les médias. Si vous souhaitez rejoindre un réseau, voici comment procéder :

1. Veillez à avoir le statut d’une organisation établie dans l’un des 42 pays euro-méditerranéens

2. Remplissez le formulaire en ligne de candidature au statut de membre

Les réseaux Anna Lindh fonctionnent de manière indépendante et autonome ; la décision relative à votre admission sera prise par les responsables de réseau auxquels votre candidature sera transmise.

Pour demander à devenir membre d’un réseau national, cliquez ici.